Comment colorier des yeux Manga avec les feutres COPIC

par Manon, blogueuse invitée.

Bonjour à tous! Je m’appelle Manon et je vais avoir 14 ans dans pas longtemps.
Aujourd’hui, je vous propose de vous apprendre ma façon de colorier les yeux de manga avec des feutres copics (ici, nous utiliserons des copics « ciao »).
Dans mon cas, je vais faire l’oeil bleu.

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1. Tout d’abord, il faut prendre la couleur qui se rapproche le plus du blanc pour faire des dégradés. Moi, je prend le B12, mais j’aurais aussi pu prendre le B00.

Après avoir choisi le feutre qui conviendra le mieux, coloriez l’oeil avec.

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2. Ensuite, il faut prendre une couleur un tout petit peu plus foncée, mais pas trop, pour faire la pupille de l’oeil. Personnellement, je prends le B24.

Tracez l’ovale dans l’oeil pour représenter la pupille.

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3. Prendre une couleur plus foncée (moi, le B18). Avec le feutre, tracez une ligne au milieu de l’oeil. Puis, coloriez la partie supérieure avec le même feutre (sans colorier la pupille).

Toujours avec le feutre (oui, encore xD) tracez 2 traits symétriques qui se rejoignent vers le bas, sans se toucher.

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4. Normalement, la pupille est en 2 parties grâce à la ligne qui traverse le milieu de l’oeil.

Coloriez la partie inférieure de la pupille avec le même feutre que l’étape précédente.

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5. J’utilise le B23 pour faire des dégradés en l’appliquant sur « la ligne de la moitié de l’oeil » (et au dessus) pour ne pas qu’on reconnaisse qu’il y a eu une ligne (si vous ne comprenez pas, regardez la photo :p)

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6. Répétez l’étape 4 avec un feutre plus foncé, moi je prendrai le B39 ! Faire aussi les dégradés (étape 5).

Refaire cette étape plusieurs fois jusqu’a ce que le résultat soit satisfaisant.  Vous pouvez aller jusqu’au feutre noir (repasser aussi sur les 2 traits).

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7. Grâce à un stylo blanc, je vais faire le contour de la pupille, ce qui donnera « de la luminosité dans l’oeil ».

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8. Toujours avec le stylo, je fais les reflets et les derniers détails !

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Et voilà! J’espère avoir été assez claire ^^ »

Je vous retrouve bientôt dans un nouveau tuto! 😀

Manon

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Comment réaliser une ébauche de Gotham City aux feutres COPIC


Par Bernard Bosques, Blogueur invité.

Bonjour à tous,

Pour cette ébauche librement inspirée des ambiances de GOTHAM CITY (la ville de Batman) j’ai utilisé différents feutres de la marque COPIC.

gotham-city

TECHNIQUE :

En raison des grands à plat de couleur que représentent les vitrages des façades j’ai utilisé les feutres à pointe large Copic WIDE: W1, W3 et W5 (gris chaud), j’ai pu ainsi couvrir de grandes surfaces sans laisser de traces pour garder de la tenue au dessin. Les petites parties plus fines j’ai utilisé les Copic multiliner et les Copic Ciao pour finaliser certaines parties.

Dans la conception de ce dessin le décor sert d’écrin au personnage en pleine lumière.

gotham-détail

L’ENCRAGE :

Le dessin de héros comics requiert une grande précision au niveau des proportions et de l’encrage.

superman-encrage-03

La précision du trait est primordiale, la moindre nuance en dessin peut modifier l’expression. La gamme Copic comporte une série de marqueurs calibrés pour l’encrage d’une grande précision, j’ai utilisé en fonction du dessin le Copic Multiliner SP BS black , ce feutre permet de manier avec dextérité les pleins et les déliés avec une grande précision.

super—gotham

Maintenant à vos feutres !

copic-gotham

Merci de votre lecture et à très bientôt sur le blog COPIC !

Bernard BOSQUES

Interview de Stefano Tamiazzo, auteur, dessinateur BD et directeur artistique de l’Ecole Nationale de la Bande Dessinée de Padoue

Quel est votre parcours ?

Je suis né en 1968 dans une famille de tradition militaire dans l’aviation. Mon père et mon frère lisaient des bandes dessinées comme un hobby. Lorsque nous étions enfants la tradition du dimanche matin était la lecture des bandes dessinées dans le lit. A l’époque, c’était un luxe pour moi. C’est ainsi qu’a commencé mon amour pour cette façon unique de raconter des histoires

Quand avez-vous su que vous vouliez devenir illustrateur ?

À l’âge de 14 ans, j’ai acheté une bande dessinée intitulée «L’homme du Zoulouland » « écrite et illustrée par Gino D’Antonio. Elle appartenait à une série intitulée « Un homme une aventure. » Coup de foudre pour ce volume de grand format en couleur ! Mais la bande dessinée italienne n’était pas tendance … Peu de temps après, j’ai découvert ce qu’était le modèle de bande dessinée franco-belge. Après la lecture de ce volume, ce que je voulais faire de ma vie m’est apparu clairement, je voulais dessiner des BD. 01 Comment vous êtes vous formé au dessin ?

Ma formation est totalement autodidacte. Adolescent, je voulais être dessinateur réaliste, mais je me suis rapidement rendu compte que ce n’était pas ma nature. Je tendais vers la ligne claire, avec un dessin grotesque, et j’ai décidé d’aller dans ce sens. Les résultats furent remarquables, parce ce que je m’amusais, tout simplement.

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Mes principales sources d’inspiration sont les livres d’histoire, les vieilles photos et les films. Ce sont trois passions qui m’accompagnent depuis toujours. 02 Les artistes que vous admirez ?

Tardi, Giardino et Miyazaki sont les auteurs qui m’ont le plus influencé de façon tangible en ce qui concerne le dessin. Ce sont les auteurs que j’ai le plus copié, essayant de capturer cette magie que je pouvais voir dans leurs planches. Parmi ceux que j’admire sans condition, en plus des trois ci-dessus: Sergio Toppi, Juan Jimenez, François Bourgeon, Enki Bilal, Hugo Pratt, Attilio Micheluzzi, Loisel, Juanjo Guarnido, Moebius, Satoshi Kon, Katsuhiro Otomo, Will Eisner, Enrico Marini. La liste est longue. 03 A quel type de BD s’apparente votre sensibilité ? Votre travail ?

Tout ce que je sais, c’est que le réalisme ne m’intéresse pas, ni en ce qui concerne le dessin, ni pour les histoires. Je suis convaincu que le dessin grotesque a des possibilités expressives largement supérieures au dessin réaliste, et j’estime donc qu’il est capable d’aborder tout type d’histoire ! Il est vraiment important de ne pas tomber dans le ridicule, et de rechercher l’harmonie entre le dessin et le récit . D’ailleurs, le dessin est une métaphore, que chaque dessinateur exprime au travers du filtre de son point de vue très personnel. Le lecteur est juge.

Comment organisez vous votre studio, votre lieu de travail ?

Mon atelier est divisée en trois petites salles.Le premier est là où je dessine. Je dessine sur une vieille table de la cuisine de mon enfance… Il y a une table lumineuse, un petit téléviseur, un lecteur DVD, des livres, des bandes dessinées, et des DVD, des outils de dessin, deux ukulélé et une figurine de Laputa dont je m’inspire au besoin. Ce sont des allers retours permanents à la librairie tout en travaillant! Dans le second, il y a deux ordinateurs, un Mac, un PC, une bibliothèque avec plus de 2500 titres, un lit et 5 ukulélé. Dans le troisième, il y a un photocopieur, le dépôt où je garde les planches originales , des croquis, des scénarios … et juste un ukulélé. 09 Quelle est votre routine quotidienne de travail ?

J’aimerais avoir une routine de travail, mais ça m’est impossible ! Je joute chaque jour entre écrire et dessiner des bandes dessinées, ainsi que mon activité de directeur artistique à la Scuola Internazionale di Comics Page Facebook ( École Internationale de la Bande Dessinée, 9 lieux en Italie et un aux États-Unis, à Chicago). C’est une école de formation dans laquelle plus de 30 professionnels de la bande dessinée, de l’illustration, du cinéma d’animation, des arts graphiques, des jeux vidéo, etc. enseignent le métier à des centaines d’étudiants dans le nord de l’Italie.

Quel matériel utilisez vous pour le crayonné, l’encrage, la colorisation ?

J’utilise les Micromine HB, B, B2, B6 pour les crayons et les marqueurs COPIC pour les storyboards. Pour l’encrage j’utilise des Rapidographes de différentes marques et des fude pen. La coloration est réalisée avec des marqueurs Copic et des crayons de couleur. La table lumineuse A3 est fondamentale dans mon processus de travail. 04 Comment connaissez vous les COPIC ?

J’ai découvert les COPIC par un collègue dans son atelier il y a un peu plus d’un an. Je suis rentré chez moi très intrigué et j’ai commencé à chercher des informations sur Internet.J’ai découvert le site Copic France et ai commencé à expérimenter quelques jours plus tard.

Pourquoi avez vous choisi COPIC ?

La réponse est simples, les marqueurs COPIC sont les meilleurs. Une gamme complète, les produits sont fiables, avec des recharges fonctionnelles et des conseils parfaits dans l’assortiment et la qualité. L’ensemble de gris est sans comparaison. 05 Quelle sorte de COPIC utilisez vous et comment ? J’utilise à 90% des COPIC Sketch mais aussi les COPIC « classiques », COPIC Wide et COPIC Multiliner (je n’utilise les Mutiliner que dans la phase d’encrage). Les COPIC sont à la base de ma technique de coloration.                                                                                                                                                                                                                               Tout d’abord, il y a:

A) Le  » color concept « , quel genre d’atmosphère donner à l’histoire à travers la couleur. Une histoire de science-fiction a des besoins différents d’une histoire qui se déroule au cours de la Belle Epoque. C’est une phase très importante. Vous devez expérimenter constamment et ne pas avoir peur de faire des erreurs pour trouver la bonne atmosphère. Si vous faites une erreur à ce stade tout le travail après aura du mal à décoller.

B) Le choix d’une palette de couleurs cohérentes à utiliser. Les couleurs ne doivent pas être trop nombreuses, et dans la façon dont je travaille, compatibles avec des couleurs neutres. Étant donné que lorsqu’on lit une BD deux pages se font face et donnent beaucoup d’information, une couleur doit ressortir pour attirer l’attention du lecteur. 06 A quel moment du processus de création d’une bande dessinée utilisez-vous les COPIC ?

L’étape de coloration est la dernière du processus de création d’une bande dessinée et est presque entièrement réalisée aux COPIC, avec des retouches aux crayons de couleur. C’est une étape très délicate car je place les couleurs directement sur l’original !

Utilisez vous le blender/mélangeur ? Les aérographes ?

J’utilise le blender dans certaines situations spécifiques comme pour les effets spéciaux: l’eau, les murs et la brique pour le moment. Mais si besoin, je fais des essais. Le blender mélange très bien et surtout surtout il est facile à remplir. Je ne utilise pas l’aérographe COPIC car le processus de protection avec les masques est trop long à mon goût.

Sur quel support papier utilisez vous les COPIC ?

J’utilise les papiers Winsor et Newton A3 « grain moyen » 220 grammes. La couleur s’étend bien et je peux intervenir si nécessaire avec d’autres types de couleur. Tous les types de papier que vous utilisez ont un rendu différent. Il est important d’en tenir compte et faire des tests sur différents papiers. 07 Quelles sont les combinaisons de couleurs COPIC que vous utilisez le plus et pourquoi ?

Warm Gray, Cold Gray neutre et toner sont les bases de ma façon de mettre en couleur. Je n’aime pas les couleurs fortes, flash. Pour cette utilisation, les couleurs dites « neutres » permettent d’abaisser la saturation de certaines couleurs. Parmi mes combinaisons préférées (en plus du gris bien sûr) il y a E 70-71-74, BV 20- 23- 31, E 41- 42- 43- 44 et BG 90, 93, 96.

Que conseilleriez vous à un jeune artiste en couleur et équipement COPIC ?

La question clé est d’étudier la « méthode COPIC »: le nom de la couleur, la classification de couleurs avec des initiales, le degré de saturation et de la luminosité, tous les deux en chiffres. Tout le monde essaie de sauter cette partie , mais il est crucial de choisir les bonnes couleurs et ainsi économiser un peu d’argent. Ce sont des notions que l’on trouve à la fois sur papier et sur le web … comme sur le blog Copic France, là où je les ai trouvé.                                                                                                                                                                                                                   Je conseille globalement de travailler avec peu de couleurs; aux débutants mais aussi aux gens avec plus d’expérience. Au début, vous pouvez vous servir que d’une combinaison de trois gris chauds (W1, 3, 5) et 3 froids (C1, 3, 5) et une paire de couleurs à choisir, en fonction de votre sensibilité. J’aime particulièrement le BV 23 et le E 70. L’important,  c’est que ne soit pas des couleurs trop lourdes afin de pouvoir les utiliser en combinaison avec du gris. 08 Comment comparez vous le travail au marqueur à alcool par rapport au numérique ? Quand/Pourquoi utiliser l’un plus que l’autre ?

La différence entre utiliser l’ordinateur et le marqueur, est dans la matière. Ceux qui travaillent avec l’ordinateur n’ont pas la matière. L’informatique et les marqueurs peuvent certainement être utilisés ensemble, et au début de mon approche avec COPIC j’ai pensé à travailler sur photoshop en « post-production ». Mais en quelques semaines, j’ai changé d’avis et éliminé l’ordinateur dans la phase de création de la coloration de la page. J’utilise l’ordinateur uniquement pour numériser les originaux.

Est il nécessaire de connaître les deux types d’outils ? Comment voyez vous l’avenir en terme d’outils de création en bande dessinée ?

Il est certainement utile de savoir comment utiliser le numérique et les techniques de coloration traditionnelles. Un professionnel doit être capable de faire un peu de tout. Je ne parle pas au nom des autres, mais mon avenir en ce qui concerne la couleur est surement liée au COPIC. La plupart des BD sont colorisées à l’ordinateur … mais aujourd’hui ce qui est numérique … est sans matière. Une page colorée avec les marqueurs COPIC a un impact visuel très physique, vous pouvez en faire des expositions, vendre les originaux. COPIC est pour moi un mode de vie !

Parmi tous vos projets, lequel a été le plus difficile, lequel a été le plus satisfaisant ?

La série de science-fiction steampunk « La Mandiguerre«  publié par Delcourt, écrit par Jean David Morvan et avec mes dessins était en même temps difficile et aussi très satisfaisante. J’ai toujours été habitué à travailler seul, et le travail avec une autre personne est toujours un défi. La collaboration est essentielle pour stimuler un projet. Avec cette série publiée également en Italie, j’ai eu l’honneur de recevoir une nomination pour le meilleur dessinateur italien.  mandiguerre Quels conseils donneriez-vous à un jeune artiste qui souhaite démarrer dans ce métier?

Préparez-vous bien, à fond, sérieusement ! En autodidacte ou dans une école spécialisée, bien étudier l’anatomie , la perspective, la théorie des ombres et tous les principes fondamentaux de dessin pour la BD. Bien comprendre ce qu’est le « story-telling ». Bien dessiner est important, bien dessiner la bande dessinée est autre chose !

Quels sont vos projets futurs ?

Je suis actuellement à la recherche d’éditeurs de langue française pour ma nouvelle série BD. Dans le cas d ‘édition en France, le projet a déjà une option éditoriale italienne et une néerlandaise. Les images de cette interview sont de cette série d’aventure écrite et dessinée par moi. La série se déroule en France entre 1894 et 1914, c’est l’histoire d’un groupe de personnes très spéciales dans l’apparence et la culture, forcées à sortir dans le monde, ce qui n’est pas une chose aisée lorsque vous êtes similaire à des monstres.

https://www.facebook.com/stefanotamiazzo.bd/

https://cynocephales.tumblr.com

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Comment colorier des cheveux bruns tressés avec COPIC

 

Par Sika Chan, Blogueuse Invitée.

Bonjour à tous !

Voici un tutoriel pour colorier une tresse de cheveux bruns.

Pour faire la coloration des cheveux bruns, j’ai utilisé le matériel suivant :

Brun01

Je réalise mon encrage de base (avant la coloration) en sépia (brun) avec les stylos Copic Multiliner.

Pour les cheveux tressés, je commence toujours par le haut des cheveux pour terminer par la tresse. Le début de celle-ci étant sous les mèches, elle doit être plus foncée que le reste.

Donc pour le haut, je choisie la zone où est ma mèche principale pour commencer. C’est la partie la plus importante des cheveux, car c’est là où frappe la lumière, donc l’endroit le plus claire.

 Brun ABrun BBrun CBrun E

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ma première étape consiste à mettre ma couleur de base, la plus claire. J’ajoute successivement les couleurs plus foncées en partant du haut du crane et du bout des pointes, (sauf pour les mèches juste au dessus de la tresse que je laisse volontairement plus claire, pour avoir un meilleur contraste par la suite).

Ici, j’utilise le COPIC E35 comme base, puis le E37 pour les ombres claires. Je rajoute un peu de E35 pour estomper la différence entre les deux feutres. Ensuite, le E59 pour les zones foncées, et le E57 pour tracer ou accentuer certaines mèches .

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Je continue exactement de la même façon pour la mèche suivante.

brun M

Quand la moitié de la partie supérieur des cheveux est coloriée, j’encre au stylo COPIC Multiliner noir 0,1 et 0,05, et j’ajoute quelques traits noir dans les mèches. Puis avec le COPIC Multiliner sepia 0.05 et 0.1, je trace des traits brun pour donner de la texture. Je fais bien attention de suivre la forme de la mèche.

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Je procède de la même façon pour l’autre côté de la tête.

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Pour la tresse, il faut partir du haut vers le bas. La première partie, celle sous la frange, doit être plus foncée que le reste. J’utilise donc le COPIC E49 (très foncé) pour bien marquer cette zone, et les mêmes COPIC qu’avant pour le reste.

Il faut bien faire attention de respecter la forme des boucles au moment de la colo, pour donner une dynamique. La mèche de cheveux part de l’arrière-centre de la boucle de dessus pour aller vers le centre de la boucle du dessous

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Pour les finitions, j’utilise le stylo COPIC Multiliner noir 0.1 pour rajouter quelques mèches qui sortent de la tresse pour donner un peu plus de naturel. Je peux aussi en ajouter sur le haut de la tête pour donner une impression de légèreté. Enfin, avec un marqueur blanc Graph’it shake, j’ajoute quelques touches de lumière.

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Merci de votre lecture et bonne colorisation !

Sika Chan http://www.facebook.com/Sika.Chan.ART

Comment colorier des cheveux roux Manga avec COPIC

 

Sika Chan, Blogueuse Invitée

Bonjour à tous !

 Pour faire la coloration des cheveux roux avec les marqueurs à alcool COPIC CIAO, j’ai utilisé le matériel suivant :

Roux00

 

Je réalise mon encrage de base (avant la coloration) en sépia (brun) avec les stylos Copic Multiliner.

Roux ARoux B

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Roux CRoux D

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La première étape de ma coloration consiste à mettre la base de la couleur (pour moi, c’est toujours la plus claire).

Ensuite, j’ajoute la couleur dominante, puis les ombres pas trop foncées, et enfin j’ajoute les ombres foncées, qui donnent du relief.

Ici dans l’ordre d’utilisation pour une mèche de cheveux : COPIC CIAO YR23, YR16, YR68, et E15.

Puis pour foncer encore certains endroits : COPIC CIAO E18 et pour donner un reflet rouge à certaines mèches : R05

Roux06 Roux10

 

 

 

 

 

 

 

Roux10Roux14

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je procède de la même façon sur tous les cheveux en respectant bien la logique des ombres.

Pour ça, je colorie toujours les cheveux en partant de mon point de départ (souvent le font) et en m’éloignant.

Roux X Roux Y Roux Z

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand une bonne partie des cheveux est coloriée, je m’attaque aux finitions.

J’encre en noir ma mèche (après la colo c’est mieux, ça permet de prendre en compte les zones où j’ai dépassé!), avec mon stylo Copic Multiliner sépia (brun) j’ajoute un peu de texture en faisant des traits dans le sens de la longueur dans mes mèches en suivant bien la forme de la mèche.

Et un peu de feutre blanc GRAPHIT SHAKE sur les pointes pour égayer tour ça.

 

Roux N

 

Pour certaines parties encore plus foncées comme l’arrière plan d’une boucle, j’utilise les COPIC E57 et E59 pour contraster encore les mèches et donner du volume.

brave_by_Sika

 

Merci de votre lecture et bonne colorisation !

 

Sika Chan http://www.facebook.com/Sika.Chan.ART

À la Une

Comment colorier un vêtement avec les feutres COPIC

Par Isabelle DelangleBlogueuse invitée.

Bonjour à tous,

Aujourd’hui je vais vous montrer la colorisation d’une robe avec des marqueurs COPIC. J’ai utilisé les 4 couleurs suivantes: B0000/B00/B02/B04, du papier « Perfect colouring Paper« , et de l’encre Memento noire.
TutoVetementCOPIC1

Coloriez la totalité de la robe avec le B0000.

TutoVetementCOPIC2

Continuez avec le B00 en partant du haut de la robe vers le bas et du bas vers le haut par trait.

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Continuez de la même manière avec la couleur B02 et B04.

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Pour mélanger les couleurs utilisez à nouveau la couleur B0000.

Encore une fois passez toutes les couleurs de la même façon: B0000/B00/B02/B04/B0000

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Maintenant voici ma carte:

TutoVetementCOPIC7

Matériel utilisé:

TutoVetementCOPIC9

Visage: E0000/E00/E11/RV21

Cheveux: Y21/Y0000/YR24/E43

Vêtements: B0000/B00/B02/B04/E53/E31/E50

Ailes: C1/C3/0/B0000

J’espère que ça vous à plu, merci pour votre visite et vos gentils commentaires.

Amitié,

Isabelle

http://isadtleselfes.canalblog.com/

À la Une

Comment choisir son papier pour les feutres COPIC

Par Isabelle Delangle, Blogueuse invitée.

Bonjour à tous,

Ce n’est pas toujours évident de savoir quel papier fonctionne correctement avec les feutres à alcool COPIC.

Personnellement, j’utilise 2 sortes de papier:

-PAPIER LAYOUT COPIC POUR MARQUEUR À ALCOOL (70g):

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-PAPIER TYPE « BRISTOL » (250g) PERFECT COLOURING PAPER:

ColouringPaper_A4_10Bl_1411.indd

Pour les explications suivantes, j’ai utilisé le set de 24 feutres COPIC CIAO et le tampon « Lucie la créative » de l’Encre et l’Image.

TutoCopicPapier1
Les feutres à alcool s’utilisent sur des papiers dit « Layout », papier lisse en général. Le papier Layout Copic pour marqueur à alcool est conçu pour une utilisation optimale des feutres COPIC. Celui-ci est spécialement conçu pour répondre aux caractéristiques de fluidité et à la qualité du rendu des feutres COPIC. Le papier est d’un blanc parfait et sans chlore. La couleur ne traverse pas le bloc de papier, même en repassant plusieurs fois au même endroit. Il est disponible en bloc de 50 feuilles, en plusieurs tailles en A4, A3 et A2 et son épaisseur fait 70g. Si je souhaite l’utiliser pour de la carterie ou du scrapbooking, il est vraiment trop fin, il faut le doubler d’un autre papier plus épais.

Recto du papier colorisé:

TutoCopicPapier2

Verso du papier, comme vous le remarquez, l’encre ne traverse pas le papier:

TutoCopicPapier3

Contrairement au papier « Layout », le papier PERFECT COLOURING PAPER est épais, il est idéal en carterie et en scrapbooking pour les techniques de dégradé de couleur. Vous pouvez l’utiliser dans les différentes imprimantes. Il est disponible en A4, en paquet de 10 ou 50 feuilles et son épaisseur est de 250 gr. C’est le papier que j’utilise le plus pour la carterie.

Recto:

TutoCopicPapier4

Verso:

TutoCopicPapier5

ATTENTION, TESTEZ TOUJOURS VOTRE PAPIER AVANT UTILISATION:

Si vous voulez essayer comme moi certains papiers pour savoir s’ils fonctionnent avec les feutres à alcool, commencez par faire des tests avant de vous lancer, car vous risquez de vider vos feutres sur le papier. Le papier ci-dessous qui est plutôt un papier aquarelle va boire l’encre du feutre. Vous aurez aussi beaucoup de mal à réaliser des dégradés. Il a plutôt un effet buvard, donc je fais toujours des essais dans un coin du papier pour voir sa réaction, si votre encre se diffuse ou traverse trop le papier, il vaut mieux l’éviter.

TutoCopicPapier6

TutoCopicPapier7

J’espère que ce tuto vous a apporté des réponses à vos questions !

Amitié,

Isabelle

http://isadtleselfes.canalblog.com/